How pamela Anderson and my camera..., capture d'écran, film, 2024
Titre

How Pamela Anderson and my camera made me look at women who have plastic surgery.

2024
film

Nina GAZANIOL VÉRITÉ
écriture, vidéo

Marion VINCENT
dramaturgie

Élie PEYSSARD
prise de son

Matthieu FUENTES
création sonore, mixage

Nadiejda HACHAMI
production, diffusion

Parallèle
production, diffusion

Dates

09.11.2024 : Aix-en-Provence / 3 bis F – centre d’arts contemporains
11.2024 – 02.2025 : Marseille / Friche la Belle de mai, Chroniques biennale des imaginaires numériques, exposition collective Plaisir Intérieur Brut
02.2025 : Marseille / Soma, Festival Parallèle 15

bloc opératoire, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Projet

C’est sous l’égide de Pamela Anderson, qui lui a inspiré ce projet, que Nina Gazaniol Vérité se lance dans une aventure filmique à Marseille aux côtés de plusieurs femmes ayant recours à la chirurgie esthétique. Qui sont-elles ? À quoi ressemblent les interventions qu’elles subissent ? Comment vivent-elles suite à ces opérations ? Pourquoi ont-elles recours à la chirurgie esthétique ? Est-ce une soumission ? Est-ce une forme de liberté ? Doivent-elles fournir une explication à ce choix ? Sont-elles de « fausses femmes » ou de « vraies femmes » ?

Ce film est la mise en partage d’une déconstruction, du temps passé dans la vie de plusieurs femmes, d’incursions dans le bloc opératoire d’une jeune chirurgienne esthétique, de visionnages du film Camping Cosmos et des vidéos d’entraînement de Kathy Acker, d’une visite sur la tombe de Lolo Ferrari, et finalement, comme une lettre d’amour qui n’atteindra peu-être jamais sa première destinataire. C’est peut- être aussi une histoire de mensonge et de violence, de sang et de beauté, de pouvoir et d’affirmation de soi.

Avec

Julie Minaire, Mélissa Deville, Evelyne Gatt, dr Claire Bergel, Marina Bahloul, dr Christophe Desouches, Loïc Ripert, Ornella Chenot de Nitto, Magali Colé, Marion Rey, Myriam Chidekh, les équipes de la clinique Phenicia, les équipes de la clinique de Martigues.

Production

association tropacool

Co-production

Chroniques – biennale des imaginaires numériques (Marseille, Aix-en-Provence), 3 bis F – centre d’arts contemporains d’intérêt national (Aix-en-Provence), Parallèle – pratiques artistiques émergentes internationales (Marseille) dans le cadre de Chroniques créations avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côtes d’Azur, la région Sud et la ville de Marseille.

Soutiens et Partenaires

GMEM – centre de création musicale de Marseille (Marseille), les laboratoires deletere / le Couvent (Marseille), le Musée des Beaux-Arts de Marseille (Marseille).

How pamela Anderson and my camera..., capture d'écran, film, 2024
bloc opératoire, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
bloc opératoire, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
le David à Marseille, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
le David à Marseille, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Julie et moi, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Julie et moi, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Mélissa dans le bus, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Mélissa dans le bus, capture d'écran, film, 2024, ©ninagazaniolvérité
Soma, Festival Parallèle, 2025, ©Parallèle_MargauxVendassi
Soma, Festival Parallèle, 2025, ©Parallèle_MargauxVendassi

« Car il ne s’agit pas tant de se mettre en conformité avec les canons du beau tel qu’il est socialement prescrit […] que de mobiliser les critères très personnels par lesquels l’image de soi corporelle coïncide avec l’image de soi subjective. Cette appropriation active de notre apparence n’a en réalité pas de destinataire, elle relève d’un projet de coïncidence à soi qui n’a que très peu de liens avec les normes patriarcales d’un corps sexualisé et stéréotypé. Se soucier de sa beauté et travailler son image, c’est chercher une représentation de soi dans laquelle l’être et l’apparaître se tiennent ensemble pour donner à voir celle que nous sommes.

Cette démarche d’autoreprésentation recèle la possibilité d’une joie, celle de déterminer librement notre être-apparaître au monde. Si l’on redéfinit ainsi la quête de la beauté comme une dynamique réflexive visant à reprendre possession d’un corps objectivé et asservi, alors les femmes ne sont plus des objets façonnés par le regard des hommes, mais bien des sujets appliqués à devenir ce qu’elles sont. Comprise en ces termes, l’attention portée à notre image obéit à une logique proprement inverse à celle de l’aliénation à laquelle elle est communément ramenée, elle témoigne d’une expression de soi destinée à faire de nos corps, enfin, des corps-sujets. »

Camille Froideveaux – Metterie, La tyrannie de la beauté, 2023